Parcours d’Education Artistique et Culturel avec la COMPA
Le parcours EAC proposé par la COMPA s’adressait à une classe de CM2 de l’école de Montrelais et à une classe de 6e du collège d’Ingrandes sur Loire, et voyait la collaboration e Laurent Richard, dessinateur complice de Benoît sur le projet de création en gestation pendant la résidence… Il nous faut souligner ici l’investissement « des Marina », respectivement professeur des écoles et professeur documentaliste dont l’investissement, couplé à celui de Mme Legendre, coordinatrice des réseaux de bibliothèques de la COMPA a grandement facilité et décupler l’impact de ce parcours.
La première rencontre a eu lieu sur le site même de la Turmelière, où un peu à l’image de ce qui allait se vivre dans les ballades littéraires, chaque classe disposait de deux temps de rencontres bien distincts (puisque malheureusement, l’époque se prête peu au mélange des enfants…). Une heure en compagnie de M Barbedet, pour découvrir l’endroit de résidence de l’auteur, une heure en compagnie de Benoît pour en faire sa rencontre et échanger avec lui au sujet de la Nature.
Ensuite, le travail mené sur 4 séances avec deux classes distinctes (une de CM2 et une de 6e). Après deux séances menées à la médiathèque de Varades, consacrées à l’exposition Pension Moreau et à la sensibilisation à la spécificité de la narration en bande dessinée, on se donne rendez-vous en classe pour un atelier mené avec la complicité du dessinateur Laurent Richard avec lequel je développe mon projet en résidence. Plongée dans l’univers de la bande dessinée pour un atelier expérimenté par chaque élève individuellement. On imagine un personnage qui se métamorphose en animal. On dessine une planche pour relater cette métamorphose. Tous les aspects du média sont abordés, les aspects scénaristiques comme les aspects dessinés.
Le dernier atelier, prévu le 1er avril, s’il a permis aux enfants de mettre en forme leur planche de bande dessinée, a surtout permis de constater que si l’objectif d’une rencontre avec des auteurs est de casser « la violence symbolique » et de favoriser des rapprochements, alors nous avons réussi notre pari!